Tarte sucrée-salée Marocanisante
Focaccia Party
Fraisier improvisé
Les petits poissons de Montpellier
Et comment décrire en quelques lignes ce qui a fait l'objet, non pas tant seulement de trois mois, mais aussi et surtout de maintes réflexions, maints changements, certaines surprises, certaines péripéties, certains regrets (?).
Résumer tant d'épisodes précédents épars et dénotant un petit problème psychologique du réalisateur.. (mais pourquoi un rendu si "décousu"?) relève d'un certain défi. Tout comme celui qui a commencé mercredi dernier.
Dans la cour des grands, le nom sur la porte du bureau, les responsabilités, les belles perspectives.
Et se dire qu'on était sacrément pleine de préjugés! Que l'équipe est adorable, solidaire, souriante. Que le travail est extrêmement intéressant, qu'on a envie d'y retourner demain, que parler anglais toute la journée pourrait bien rentrer dans la case "hobbies" de son prochain C.V.
Que la théorie des vases communicants - perte de confiance en soi "personnelle" - regain de la confiance en soi professionnelle - a trouvé un terrain d'entente.
Se dire aussi qu'heureusement que Sadaharu existe, parce qu'il va me faire un gigantesque Duomo Macha Azuki, pour les 90 ans de ma grand-mère.
Faire le tour de tous les bouchers de Grenelle pour trouver le dernier magret, choisir les plus belles figues et les imaginer se marier avec ce miel de châtaigner du terroir rital...
Rentrer en sâchant que c'est l'heure H où l'on va concoter ce cheesecake conçu by night, en fermant Anna Karénine, en appuyant sur stop au milieu de Short-Cuts, en tentant de "faire durer le plaisir" en somme.
Se dire qu'on était bien en Italie, un mois de roots feelings, se dire qu'on était bien à Madrid avec l'amie de toujours, se dire qu'on était bien avant. Se dire qu'on était si bien dans le Péloponnèse, à marcher là-où-ils-ont-marché, à Delphes! à Epidaure, aux Météores..
Et se dire qu'on est peut être encore mieux ici, maintenant. Avec ces beaux souvenirs en tête, des week-ends bien chargés en retrouvailles amicales, la fin du budget étudiant (chouettass, j'vais pouvoir acheter le Philadelphia à 4 euros sur le marché un peu plus souvent!). Rentrer et ne rien avoir à réviser, à "reprendre", à avancer.
Il ne reste plus qu'à trouver qui inviter pour partager ce magret aux figues confites, ces suprêmes de volaille à l'estragon, ce cheesecake Big-Apple, les souvenirs de vacances et les inquiétudes spleenatoires.
Je ne vais pas pouvoir, en un post, résumer trois mois.
Je me contenterai d'en dégager les chapitres, qui seront ultérieurement repris et détaillés.
Sâchez que vous (comment identifier ce vous?!!) m'avez beaucoup manqué, et qu'il n'y a qu'en recommençant à écrire que je l'ai vraiment perçu!
Les photos suggèrent à peine, je promets de revenir bien vite, pour autant que mon emploi du temps de stagiaire-juriste (eh oui ça monte en grade!) me le permette!
Disons "à très vite" pour le moral des troupes!